Pensée et Hommage à Ghezzaz Amar, un enfant du village qui vient de nous quitter
Il s'appelait Amar Ghezzaz. Au village il est connu sous le patronyme de Amar N'Ali Mohand Ouali.
Sa mort n'était pas seulement une perte pour sa famille et le village, mais une perte pour toute l'Algérie. Il n'était pas n'importe qui, mais un haut cadre de l'Etat qui avait passé sa carrière dans la plus importante entreprise en Algérie qui est Sonatrach.
Amar Ghezzaz était parmi les premiers ingénieurs formés en Algérie. Il n'était pas un ingénieur, mais un génie, un homme très voué à son travail. Ceux qui l'ont connu dans cette entreprise peuvent avoir l'idée de l'envergure de son rôle au sein de ce géant de l'économie algérienne.
En parallèle à sa compétence il jouissait d'une modestie et d'une humilité légendaire qui était en lui des secondes natures.
Il affichait un désintéressement incroyable à tout ce qui est farfelue, tout ce qui est opulence. il était un grand bosseur très admiré et très respecté à haut niveau de Sonatrach. Il n'affichait ni d'ambitions de grimper la hiérarchie, ni celle de faire des percées en politique. S'il avait eu ces ambitions, il serait facile pour lui de décrocher le poste de PDG de Sonatrach ou celui de haut cadre ou de ministre dans ce secteur.
Il avait rarement passer des vacances sans être rappelé en urgence dans son travail. Il était difficilement remplaçable dans la fonction qu'il occupait. On nous dit qu'il fallait mobiliser à chaque fois plusieurs ingénieurs pour faire face à son absence.
On nous raconte également, que plusieurs fois lors de grande difficultés techniques au niveau de Sonatrach, on fait appel en urgence à des compétences étrangères. Une fois sur les lieux, ils retrouvent que le problème est résolu par Amar et son équipe, en usant de modestes moyens. Ces étrangers ont été souvent impressionnés par sa compétences presque incomparable.
Lorsqu'on le croise dans la rue, on le prendrait facilement pour un simple ouvrier dans les services de voirie de la mairie. Sa modestie faisait partie de sa nature. On nous raconte aussi qu'un jour, il est rentré dans un restaurant de luxe pour se restaurer. Un serveur est venu gentiment vers lui pour l'avertir que dans cet établissement tout est cher et que peut être il s'est trompé de restaurant. Il lui a répondu modestement qu'il est conscient et qu'il a suffisamment les moyens pour payer son repas.
Au village Amar avait battu tous les records de la modestie et de l'humilité, mais également il symbolisait la réussite, l'élite, le génie de la nouvelle génération qui s'est formée aux lendemains de l'indépendance.
Il n'avait que 64 ans. Il était encore jeune comparativement à l'espérance de vie de nos jours. Mais la mort est une force impitoyable qui intervient quand elle veut et là où elle veut.
Il s'appelait Amar Ghezzaz. Au village il est connu sous le patronyme de Amar N'Ali Mohand Ouali.
Sa mort n'était pas seulement une perte pour sa famille et le village, mais une perte pour toute l'Algérie. Il n'était pas n'importe qui, mais un haut cadre de l'Etat qui avait passé sa carrière dans la plus importante entreprise en Algérie qui est Sonatrach.
Amar Ghezzaz était parmi les premiers ingénieurs formés en Algérie. Il n'était pas un ingénieur, mais un génie, un homme très voué à son travail. Ceux qui l'ont connu dans cette entreprise peuvent avoir l'idée de l'envergure de son rôle au sein de ce géant de l'économie algérienne.
En parallèle à sa compétence il jouissait d'une modestie et d'une humilité légendaire qui était en lui des secondes natures.
Il affichait un désintéressement incroyable à tout ce qui est farfelue, tout ce qui est opulence. il était un grand bosseur très admiré et très respecté à haut niveau de Sonatrach. Il n'affichait ni d'ambitions de grimper la hiérarchie, ni celle de faire des percées en politique. S'il avait eu ces ambitions, il serait facile pour lui de décrocher le poste de PDG de Sonatrach ou celui de haut cadre ou de ministre dans ce secteur.
Il avait rarement passer des vacances sans être rappelé en urgence dans son travail. Il était difficilement remplaçable dans la fonction qu'il occupait. On nous dit qu'il fallait mobiliser à chaque fois plusieurs ingénieurs pour faire face à son absence.
On nous raconte également, que plusieurs fois lors de grande difficultés techniques au niveau de Sonatrach, on fait appel en urgence à des compétences étrangères. Une fois sur les lieux, ils retrouvent que le problème est résolu par Amar et son équipe, en usant de modestes moyens. Ces étrangers ont été souvent impressionnés par sa compétences presque incomparable.
Lorsqu'on le croise dans la rue, on le prendrait facilement pour un simple ouvrier dans les services de voirie de la mairie. Sa modestie faisait partie de sa nature. On nous raconte aussi qu'un jour, il est rentré dans un restaurant de luxe pour se restaurer. Un serveur est venu gentiment vers lui pour l'avertir que dans cet établissement tout est cher et que peut être il s'est trompé de restaurant. Il lui a répondu modestement qu'il est conscient et qu'il a suffisamment les moyens pour payer son repas.
Lorsqu'il voyageait à l'étranger, ce qui était souvent depuis le début de sa carrière, on ne se rendait même pas compte. on ne sait même pas s'il rentrait du Sahara ou de l'Europe. On peut juste capter des signes de ce voyage dans la marque de cigarettes qu'il fumait.
Au village Amar avait battu tous les records de la modestie et de l'humilité, mais également il symbolisait la réussite, l'élite, le génie de la nouvelle génération qui s'est formée aux lendemains de l'indépendance.
Comme annoncé, Amar Ghezzaz est une grande perte en allant de sa famille jusqu'à toute l'Algérie.
Il est parti tout comme il avait vécu. Discrètement et sans bruit.
Nous prions Dieu de l'accueillir dans son vaste Paradis
Felas Ya3fu Rebbi !
Mayache Infos
Il est parti tout comme il avait vécu. Discrètement et sans bruit.
Nous prions Dieu de l'accueillir dans son vaste Paradis
Felas Ya3fu Rebbi !
Mayache Infos
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