Inauguration aujourd'hui à Tarihant de la stèle à la mémoire du chanteur Arezki Oultache
La date de son inauguration a même été fixée au 14 de ce mois de septembre, jour de l’hommage qui sera rendu à l’artiste. Tous les moyens humains, matériels et financiers pour la réussite de cet hommage grandiose sont réunis.
A la place du village, appelée également Agouni, les préparatifs vont bon train. Cela fait plusieurs mois déjà que des jeunes de l’association s’affairent à finaliser la plate-forme et le piédestal sur lequel trônera l’œuvre sculptée par des jeunes artistes et qui sera dévoilée au grand public, le jour de l’hommage.
De grands noms de la chanson kabyle seront présents. Les organisateurs prévoient une grande fête au village, pour marquer cette date d’anniversaire de l’artiste. Pour l’occasion, des conférences seront au programme, ainsi que des expositions de photos et d’objets artistiques qui retracent la vie et le parcours de l’artiste. Un parcours riche de compositions et de chansons cultes.
Arezki Oultache a côtoyé de grands noms de la chanson kabyle et algérienne. Son art et son caractère, comme ces pairs, ont été forgés par la misère qui régnait au village, puis la nostalgie du pays et les privations de l’émigration. Beaucoup d’artistes reconnaissent que le fait de l’avoir croisé est en soi un enrichissement.
Arezki Oultache n’était pas un artiste avare, prodiguant ses conseils et des textes aux jeunes talents qui le sollicitaient. Plusieurs de ses œuvres ont été reprises par les jeunes générations et beaucoup de chansons ont été interprétées sans qu’il en réclame la paternité.
Pour marquer cette date du 14 septembre, les jeunes du village Tarihant comptent clôturer la journée avec un grand gala. De grands noms de la chanson kabyle seront présents, pour rendre un hommage à un maître.
Akli. N.
Né en 1931. Interprète et compositeur.
En 1953 ; jeune chômeur de 22 ans, il quitte sa Kabylie maritime (région d’Ouagnoun) en quête de travail à Paris. Le hasard lui fréquenter le cabaret El Djazaïr où se produisait l’orchestre Missoum. Akli Yahiatène, Youcef Abdjaoui, Rachid Mesbahi, Fatma Zohra et Farida Chouchou émergeaient du lot sous la houlette de Missoum et de Farid Ali qui les ont initiés au solfège, leur donnant ainsi, une dimension professionnelle. Il se consacra alors à la composition. EN tournée à Marseille, Oultache fit la connaissance d’un jeune virtuose de la percussion, admirateur de Hsen Saïd, qu’il imite à ravir : Hammad Mohand Saïd. Ce dernier intégra la troupe et fut pris en formation par Missoum et Oultache. Il interprète avec brio Diru Mzya, Wach Jrali Ya Ness, Ruh Ruh et Bezaf Itrugh (J’ai tant pleuré). C’était au début des années soixante. En 1964, Oultache qui voue une amitié incoditionnelle à Missoum rencontre à Jouquet-Montparnasse Ramdane Hammoumène. Confié par le maître. Oultache compose pour Hammoumène quatre chansons dont la plus célèbre porte le titre annonciateur déjà des nouvelles réalités culturelles de l’émigration : jaquette Américaine. Le langage mythique et la parabole du verbe transcendant de Hasnaoui cèdent sous la nécessité de dire le vécu, la quotidienneté du prolétaire émigré. Après la mort de Missoum, en 1969, Oultache rentre au bercail en 1970. Depuis, ni la radio (Chaine II), ni la TV n’ont sollicité ses compétences musicales. Il termine sa carrière (1991) comme « veilleur de nuit » au service de pédiatrie à l’hôpital « Fernane Hanafi » de Tizi-Ouzou.
La date de son inauguration a même été fixée au 14 de ce mois de septembre, jour de l’hommage qui sera rendu à l’artiste. Tous les moyens humains, matériels et financiers pour la réussite de cet hommage grandiose sont réunis.
A la place du village, appelée également Agouni, les préparatifs vont bon train. Cela fait plusieurs mois déjà que des jeunes de l’association s’affairent à finaliser la plate-forme et le piédestal sur lequel trônera l’œuvre sculptée par des jeunes artistes et qui sera dévoilée au grand public, le jour de l’hommage.
De grands noms de la chanson kabyle seront présents. Les organisateurs prévoient une grande fête au village, pour marquer cette date d’anniversaire de l’artiste. Pour l’occasion, des conférences seront au programme, ainsi que des expositions de photos et d’objets artistiques qui retracent la vie et le parcours de l’artiste. Un parcours riche de compositions et de chansons cultes.
Arezki Oultache a côtoyé de grands noms de la chanson kabyle et algérienne. Son art et son caractère, comme ces pairs, ont été forgés par la misère qui régnait au village, puis la nostalgie du pays et les privations de l’émigration. Beaucoup d’artistes reconnaissent que le fait de l’avoir croisé est en soi un enrichissement.
Arezki Oultache n’était pas un artiste avare, prodiguant ses conseils et des textes aux jeunes talents qui le sollicitaient. Plusieurs de ses œuvres ont été reprises par les jeunes générations et beaucoup de chansons ont été interprétées sans qu’il en réclame la paternité.
Pour marquer cette date du 14 septembre, les jeunes du village Tarihant comptent clôturer la journée avec un grand gala. De grands noms de la chanson kabyle seront présents, pour rendre un hommage à un maître.
Akli. N.
Biographie
Né en 1931. Interprète et compositeur.
En 1953 ; jeune chômeur de 22 ans, il quitte sa Kabylie maritime (région d’Ouagnoun) en quête de travail à Paris. Le hasard lui fréquenter le cabaret El Djazaïr où se produisait l’orchestre Missoum. Akli Yahiatène, Youcef Abdjaoui, Rachid Mesbahi, Fatma Zohra et Farida Chouchou émergeaient du lot sous la houlette de Missoum et de Farid Ali qui les ont initiés au solfège, leur donnant ainsi, une dimension professionnelle. Il se consacra alors à la composition. EN tournée à Marseille, Oultache fit la connaissance d’un jeune virtuose de la percussion, admirateur de Hsen Saïd, qu’il imite à ravir : Hammad Mohand Saïd. Ce dernier intégra la troupe et fut pris en formation par Missoum et Oultache. Il interprète avec brio Diru Mzya, Wach Jrali Ya Ness, Ruh Ruh et Bezaf Itrugh (J’ai tant pleuré). C’était au début des années soixante. En 1964, Oultache qui voue une amitié incoditionnelle à Missoum rencontre à Jouquet-Montparnasse Ramdane Hammoumène. Confié par le maître. Oultache compose pour Hammoumène quatre chansons dont la plus célèbre porte le titre annonciateur déjà des nouvelles réalités culturelles de l’émigration : jaquette Américaine. Le langage mythique et la parabole du verbe transcendant de Hasnaoui cèdent sous la nécessité de dire le vécu, la quotidienneté du prolétaire émigré. Après la mort de Missoum, en 1969, Oultache rentre au bercail en 1970. Depuis, ni la radio (Chaine II), ni la TV n’ont sollicité ses compétences musicales. Il termine sa carrière (1991) comme « veilleur de nuit » au service de pédiatrie à l’hôpital « Fernane Hanafi » de Tizi-Ouzou.
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