Des enfants au large, une mer impitoyable et des mères inconsolables !

On entendait parler des harragas, on entendait parler de ces jeunes qui partent au péril de leur vie dans une barque de fortune pour "déchirer" la Méditerranée pour se retrouver de l'autre côté.

Photomontage de Relais Médias


L'Eldorado, où ils auraient le droit de vivre comme toute la jeunesse du monde : travailler, rire, aimer librement, partir au cinéma, dans une boîte de nuit, vivre quoi.... est ce la mer à boire ? (ironie du sort). 

Dans ce pays qui leur offrira la possibilité de s'acheter une voiture, de construire une maison au bled et aider leurs parents à sortir de la misère, oui car ils travailleraient dur pour y arriver. 
On dit cette jeunesse paresseuse et pourtant dès qu'elle traverse cette mer maudite, cette mer qui en avale chaque jour des enfants qui fuient leur mère-terre et qui quittent leur mère le coeur déchiré, on la dit paresseuse disais-je mais elle donne le meilleure d'elle-même dès qu'elle quitte ce pays mille fois maudit. 

on entendait parler des harragas dans les journaux télévisés ou dans la presse écrite ou simplement de bouche à oreille, on entendait parler de ce phénomène disais-je, on n'entendait parler de cette peste rampante qui endeuille des familles et des familles.... 

On n'entend plus parler, c'est devenu réel, il a tapé aux portes de familles modestes de la daira de Tigzirt cette région paradisiaque qui recevait toute sorte de touristes durant les années d'or de l'Algérie. 
"Tiyematin teza tassa n sant", car leurs enfants chéris ont voulu leur offrir une vie meilleure, ils ont laissé la leur dans cette mer insatiable, dans cette mer impitoyable.

 A toutes ces familles endeuillées, à la région dans son intégralité je présente mes plus tristes et sincères condoléances. Que dieu le tout puissant vous donne la force de continuer la route sans vos enfants....at nirhem rebbi. Pleure ô région bien-aimée, pleure tes enfants.

Malika Arabi

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